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Contre la dépression, faites sauter les crêpes ! Mise à jour du 2/02/23

par Marie-José Sibille

publié dans Le quotidien c'est pas banal !

Contre la dépression, faites sauter les crêpes !

En 2018 quand j'ai publié mon premier article pour faire la promotion des crêpes, on pouvait encore parler de dépression saisonnière, liée à la baisse de la luminosité en hiver. Avec l'atmosphère anxiogène et très incertaine que nous vivons aujourd'hui, la dépression a tendance à déborder les pluies et les froids hivernaux pour empiéter durablement sur la vie de trop de monde, en particulier trop de jeune monde. Alors les crêpes sont encore plus bienvenues, et les saveurs d'enfance heureuse qu'elles dégagent donnent chaud au cœur à ceux qui en ont la nostalgie comme à ceux qui découvrent que c'est possible, même adulte, de se construire une enfance heureuse. L'enfant intérieur est toujours disponible ! Et s'il ne se nourrit pas que de crêpes, elles sont toujours bienvenues, y compris dans leur version végan, sans gluten ou sans sucre... J'ai changé les recettes de cet article pour celles et ceux qui l'on déjà lu. Donc même si dans les traditionnels livres de cuisine transmis de génération en génération, les pages les plus cornées sont celles de la pâte à crêpes et du gâteau au yaourt, vous pouvez tenter une entorse à la recette grand-maternelle, je vais tester cette année !

Nous sommes au mi-temps de l'hiver, et pour certain.es, sensibles à la luminosité, au froid et à la pluie, ce temps passe plus lentement que celui des saisons plus lumineuses. L'humeur est chagrine, les idées grises voire noires, la fatigue s'installe. Une sorte de grippe émotionnelle pourrait-je l'appeler, où bon nombre d'entre nous ont envie de se réfugier sous la couette avec tisane, bouillotte et bon bouquin ou série complète. Mais la bouillotte ne suffit pas toujours à remonter le moral (même si je la recommande comme anti-dépresseur d'hiver numéro 1, surtout si elle est partagée à deux !). Rien à voir quand même, avant de faire débat pour rien, avec la vraie dépression saisonnière, une carence régulière en sérotonine beaucoup plus invalidante.

En tous cas la lumière est l'antidote, quelle que soit ou non la gravité du mal. Cette lumière peut aussi être intérieure: espérance, joie du lien, créativité par exemple.

Dans notre calendrier naturel, dont vous savez  à quel point je le trouve thérapeutique à suivre, elles sont nombreuses les fêtes de la lumière qui viennent pendant tout l’hiver nous donner le courage d’attendre le printemps. Avent, Noël, Épiphanie, et parmi toutes, n’est-elle pas particulièrement sympathique celle de la Chandeleur, la fête des chandelles ? À l'origine, la Chandeleur marquait le moment où les jours commencent à s'allonger plus rapidement. On fêtait alors le retour de la lumière en marchant aux flambeaux, puis en disposant des chandelles dans sa maison, et enfin... en mangeant des crêpes ! Elles datent de bien longtemps, et le christianisme a su les utiliser comme d'habitude pour faire son propre calendrier en y associant le jour de la présentation de l’enfant Jésus au temple, un symbole humanisé de la lumière en train de grandir.

Alors ce soir, si vous le pouvez, allumez une bougie, et faites sauter les crêpes ! Ces crêpes savoureuses étaient à l'origine faites avec l’excédent de farine de l’année passée, devenu un symbole d’abondance. Elles étaient données en partage aux pèlerins, aux passants qui passent, et, rondes et dorées comme le beau soleil, elles enlevent toute trace de déprime hivernale. La première, souvent ratée car nous n'avons pas eu la patience de laisser chauffer la poêle, est à garder dans votre armoire, pour connaître une année de prospérité, ou au choix, voir se multiplier les souris. Vous pouvez aussi faire sauter votre crêpe d’une main avec une pièce dans l’autre main, pour vous attirer les faveurs de la Fortune. Et croisez les doigts, ou touchez du bois si elle tombe par terre, pour annuler le mauvais sort …

Mais surtout, n’oubliez pas de partager les crêpes, et toute la vitalité et la bonne humeur pourvoyeuse de sérotonine qu’elles représentent !

 

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Tous les parents sont-ils adoptables ?

par Marie-José Sibille

publié dans On peut choisir sa famille , Adopter sa famille , Adoption

En lien avec la conférence de Toulouse demain sur la résilience familiale dans l'adoption, dont je vous remets l'affiche ci-dessous, je vous propose une variante de l'article que j'ai écrit pour le livre très complet d'EFA "Adoptabilités, la question du projet de l'enfant". J'espère que cela donnera l'envie aux professionnels de lire ce livre, et en ce qui concerne mon article, j'ai enlevé certains passages et complétés d'autres, en particulier celui sur "le deuil de l'enfant biologique" que je trouvais trop incomplet, bref la vie quoi ...

Deuxième version revue et corrigée (1/2/2018) de l'article paru en décembre 2017: L’adoptabilité du côté des parents dans le livre d'EF: "Adoptabilités".

 

 

Résumé

Dès la procédure d’agrément, les professionnels cherchent les signes indiquant que le ou les parents auront les dispositions nécessaires pour accueillir un enfant par adoption. Le projet de filiation – lorsqu’il est mené en couple – demandera des qualités particulières. Au niveau de chaque adoptant, l’arrivée d’un enfant met au jour des blessures, parfois cachées, ou des expériences qu’il conviendra d’apprivoiser pour qu’elles n’interfèrent pas dans les relations familiales. Différentes formes d’accompagnement du couple ou de la famille pourront alors être nécessaires.

 

 

La procédure d’agrément

 

Les procédures d’agrément et de suivi sont une opportunité de faire barrage à un certain nombre de problèmes en amont, mais ces procédures ne peuvent pas répondre à toutes les difficultés, et elles ont besoin d’être réinterrogées en permanence, comme toutes les procédures institutionnelles touchant à l’enfance et plus largement aux dynamiques psychoaffectives. Combien de parents biologiques toxiques, incompétents, malades de leur propre enfance et non étayés socialement passent un examen tel que celui que passent les parents adoptifs lors de l’agrément ?

Le processus d’agrément est essentiel, même si son imperfection fait qu’il se révèle parfois inefficace pour identifier de futurs parents maltraitants ou tout simplement dans l’incapacité à porter ce projet jusqu’au bout. 

Dans les familles, de plus en plus identifiée et parlée socialement, il y a la maltraitance quotidienne, la violence éducative ordinaire. Cette mère qui traîne son enfant par l’oreille sur toute la longueur de la plage car il ne veut pas sortir de l’eau, provoquant la stupeur de mon fils : Elle va lui décoller l’oreille au petit garçon, la dame ? Cet homme qui multiplie les claques sur la tête de son fils qui ne rentre pas assez vite dans la voiture à la sortie de l’école, ces hurlements d’un enseignant exaspéré et fatigué qui terrorisent les petits, ces situations croquées sur le vif sont démultipliées dès que nous franchissons la porte de nos foyers, et nous sommes tous, adultes, responsables et concernés. Cette violence éducative ordinaire peut paraître encore plus insupportable dans le cadre de l’adoption.

Alors le couple, ou le parent célibataire, peut essayer de profiter des délais très longs de l’agrément puis de l’adoption pour approfondir son histoire et ce qui est en jeu dans ce processus.

 

Le projet d’adoption : un projet de couple ?

 

Tout un enchaînement de causes et d’effets conduit à l’abandon. Il en est de même pour l’adoption. Quelles sont les dynamiques préalables dans les tribus familiales qui vont accueillir, ou au contraire exclure, l’acte d’adoption posé par un de leurs couples ? Comment ce couple ou ce parent adoptant va-t-il se positionner par rapport à ce contexte ? Qu’est-ce qui pousse quelqu’un à aller chercher son fils, sa fille, au bout du monde ? Le projet s’inscrit-il bien dans la dynamique du couple, ou est-il plutôt porté par l’un des deux parents ? Est-ce l’enfant de la mère, du père, du couple ? Là encore, ce n’est pas une question réservée à la famille adoptante, et elle fait partie des sujets qui sont en général bien cernés lors de la procédure d’agrément.

De même, après l’adoption, certains couples ne se remettent pas de cette aventure et se séparent, avec tous les traumatismes secondaires que cela va créer chez les parents et les enfants. Les conséquences d’un divorce sont difficiles dans toutes les familles, mais parfois plus chez les familles adoptantes car l’enjeu psychologique réel ou supposé peut être beaucoup plus fort. D’autres restent ensemble, mais dans une relation qui a perdu sa richesse et sa vitalité. C’est dire s’il importe que le couple développe non seulement ses compétences parentales mais nourrisse aussi sa relation amoureuse.

Il y a des parents qui semblent être nés pour être parents adoptifs. D’autres qui s’adaptent à une réalité acceptée, puis aimée, si ce n’est désirée au départ. Ceux qui ne peuvent s’adapter à un projet ressenti comme une injustice et un pis-aller. Enfin, les plus nombreux ne pourront jamais l’envisager, preuve que l’adoption est une dynamique particulière, née de la rencontre entre une personne, une relation de couple et de nombreuses influences socioculturelles, familiales et environnementales.

Certains parents inféconds ont ainsi du mal à « faire le deuil » de la maternité biologique. Précisons d’abord à quel point cette expression est inadaptée, même si elle est communément utilisée. Elle devrait être réservée à la perte réelle d’un enfant, expérience bouleversante s’il en est. On la trouve parfois antérieurement à certaines adoptions. Le renoncement ou le lâcher-prise ne sont pas le deuil, même si les processus émotionnels peuvent se faire écho.

Quant aux fausses couches, elles représentent le renoncement à un possible qui ne sera pas, et peuvent nécessiter un véritable processus de deuil si elles sont tardives. Elles peuvent être teintées d’une forte culpabilité, par exemple si elles ont été précédées d’un ou plusieurs IVG.

Les frustrations autour de la grossesse et de l’accouchement, ainsi que les angoisses des pères, angoisses associées à leur virilité, peuvent hanter longtemps certains couples adoptants.

D’autres au contraire vont se détacher très vite de ces problématiques, on oublie trop souvent de le mentionner, et s’impliquer dans leur forme de parentalité en oubliant très rapidement l’épisode grossesse ou signature ADN. Et sans frustration ou « clivage » comme on peut le lire chez certains auteur.es qui aiment penser à la place des autres.

Ce courant est très en phase avec les courants modernes type le mouvement éco-féministe « GINKS » pour « green inclination no kids », des femmes qui proposent l’adoption comme alternative moins polluante, « décroissante » pourrait-on dire, au désir de maternité …

Il est assez peu respecté en France, où dès que l’on remet en question le désir de maternité biologique, on entend « tu as encore le temps de changer d’avis » si on a moins de 35 voire de 40 ans maintenant ou encore « la pôvre, … », si l’horloge biologique est passée dans la mauvaise moitié … S’il est naturel de penser qu’une telle décision est à bien peser, comme toute décision où aucun retour en arrière n’est possible, pouvons-nous accepter qu’avec 7,5 milliards d’habitants sur terre en 2017, et presque 10 milliards prévus en 2050, la Nature a prévu dans sa grande sagesse que certaines femmes, certains parents, puissent évoluer dans cette direction, avec ou sans l’alternative « adoption » d’ailleurs ?

 

 

L’intelligence de soi, l’intelligence du vivant, l’intelligence des émotions : bases d’un soin parental efficient.

 

Cette forme d’intelligence qui inclut la compréhension et l’expression des émotions, le soutien à l’élan vital et à la résilience, ainsi que la capacité à partir de soi dans la communication plutôt qu’à parler de l’autre n’est pas priorisée dans notre culture rationaliste et patriarcale. Mais nous commençons à en parler à travers les notions d’attachement, de bienveillance et d’empathie. C’est donc grâce à des thérapies humanistes et intégratives[1] que les personnes font ce chemin, car il est difficile de prendre spontanément un tel recul dans le quotidien.

Les émotions des parents et leur vécu, ainsi que la sécurité de leurs liens d’attachement passés avec leur famille d’origine, et actuels dans leur couple ou leur vie affective, sont essentiels dans la mise en place d’un accompagnement adapté de leur enfant. On parle de l’enfant et de sa capacité à « séduire » et donc à provoquer l’élan de l’adulte. On parle du soutien de l’environnement, du projet de parentalité porté par le couple… mais parfois pas de l’évidence, à savoir le lien du parent avec son enfant intérieur, son adolescent intérieur, fruit de son histoire telle qu’il l’a intégrée.

En développant cette forme d’intelligence, nous apprenons ainsi l’importance de la conflictualisation pour éviter la rupture avec nos enfants qui grandissent. Nous ne confondons plus le besoin de conflit de notre ado avec du désaveu. Il est naturel qu’il se confronte à nous, en regardant droit dans les yeux ou au contraire en évitant notre regard : comment avons-nous accompli ici et maintenant tout ce que nous exigeons de lui ou tout ce que nous souhaitons pour lui ? Où en sommes-nous du sexe et des enjeux de la procréation ? Comment avons-nous traversé nos propres chagrins d’amour ? Sommes-nous avec l’homme, la femme que nous aimons, avec qui nous avons envie d’être ?

Comment nous sommes-nous intégrés parmi nos pairs ? Avons-nous vécu exclusion, harcèlement ou agressions sexuelles ? Avons-nous travaillé nos traumatismes à des époques où tout cela était moins nommé mais tout aussi fréquent ? Sommes-nous satisfaits de nos relations actuelles ?

Où en sommes-nous de notre accomplissement social et créatif ? Pouvons-nous prendre du recul par rapport aux normes écrasantes proposées par notre système scolaire si un de nos enfants ne peut pas y répondre ? Quelle est notre relation aux addictions multiples de notre société : écrans, tabac, alcools, drogues, consommation… ?

Avons-nous le sentiment d’être heureux tout simplement, de nous réaliser ?

 

Traumatismes réactivés

 

Ainsi le parent que nous sommes, s’il n’a pas encore pris le recul suffisant sur sa propre enfance, sur sa propre adolescence, va utiliser à son insu la souffrance de son enfant, soit pour pouvoir enfin se plaindre, soit pour reproduire la violence qu’il a lui-même subie, ce qui est une manière d’essayer de la contrôler après coup. C’est un mécanisme naturel que l’on retrouve chez de nombreux parents : C’est toujours ma fille le bouc émissaire, dit cette maman, revivant l’injustice dont elle a tant souffert par rapport à sa sœur plus jeune qui était la préférée. Personne ne passe jamais le ballon à mon fils, dit ce papa au retour d’un entraînement de foot qui a réactivé, sans qu’il en ait conscience sur l’instant, l’exclusion dont il faisait l’objet au collège. Ou alors : Elle n’en fait qu’à sa tête ; Il est têtu comme une mule ; Elle n’arrivera jamais à rien, on n’en fera jamais rien, diront d’autres parents, répétant les phrases entendues génération après génération, reproduisant les mêmes blessures de l’estime de soi, source des mêmes renoncements avant même d’exister pleinement.

Il est difficile de ne pas faire de notre enfant le support de notre ombre et de nos blessures oubliées. C’est même la plus délicate difficulté de l’éducation.

 

Or comment peut-on accompagner l’expression des émotions difficiles, conflictuelles, hostiles, agressives de nos enfants si nous avons enfermé les nôtres dans le déni et l’évitement ? si nous laissons exploser ces émotions enfermées dans des colères incontrôlables et démesurées ? si nous les laissons prendre toute la place à travers des angoisses démesurées, fantômes menaçants des problèmes que nous n’avons pas résolus ? si nous tentons de tout contenir dans une éducation rigidifiée autour de systèmes normatifs qui finissent par faire ressembler la famille à une prison ou à un hôpital psychiatrique ? ou encore si, dépassés, nous lâchons prise tellement vite que nos ados et souvent nous-mêmes nous retrouvons perdus dans le brouillard sans corne de brume ?

 

Quand la différence revient au galop

 

Dans l’adoption, dans les cas extrêmes où la souffrance leur devient insupportable, les parents peuvent se retrancher derrière la différence : l’origine ethnique, le vécu traumatique de leur enfant, ou encore les carences de la famille d’origine si elles sont connues.

Une mère au fond de la détresse me disait : Là-bas les femmes pondent un gosse par an, personne s’en occupe et après elles les refilent à l’adoption… Il faut pouvoir entendre ces cris de désespoir sans aucun jugement. Ils peuvent être des orages ponctuels très vite regrettés.

Mais, de manière exceptionnelle, cela peut durer. Que se passe-t-il quand mon enfant redevient un étranger que je peux raciser, en lui reprochant des comportements négatifs supposés appartenir à son origine ethnique, un ennemi que je peux désigner comme coupable, bouc émissaire des souffrances de la famille ou du couple, un objet que je peux rejeter, abandonner ?

Peut-être aurait-on pu se poser la question de l’adoptabilité de ces parents-là, non seulement au moment de l’agrément, mais surtout dans le suivi post-adoption. Mais le plus important est ce que nous pouvons offrir aujourd’hui à ces familles, et l’exemple qu’elles nous donnent pour réfléchir en amont de manière plus efficiente. Ces fonctionnements existent aussi dans les familles les plus courantes, le refus de la différence et le rejet trouvant toujours à se nicher quelque part.

Et la clé pour transformer cette situation est de se reconnaître soi-même dans la personne que l’on rejette, surtout si cette personne est notre enfant.

 

Il est ainsi essentiel de se faire aider dans ce projet, le temps qu’il faut, parfois très court, par les personnes adaptées, souvent répertoriées par les associations.

Traité en parité par le professionnel, car le parent est aussi une personne, soutenu dans son rôle et à sa place, le père, la mère, pourra alors si besoin est se remettre en question et en mouvement.

 

L’accompagnement des familles adoptantes nécessite ainsi une approche intégrative et bienveillante, difficile et exigeante, ainsi que de s’ouvrir à tous les aspects de la dynamique familiale, même dans ces cas extrêmes où les traumas vécus par nos enfants pourrait faire croire que tout le travail doit se faire avec lui.

 

Bibliographie

 

Claire Sibille, Adopter sa famille : l’adoption internationale, un exemple d’attachement résilient, BOD, coll. Psychothérapies et vie quotidienne, 2016, première édition.

Actuellement en recherche d’un autre éditeur, le livre n’est plus disponible temporairement que sur demande à l’auteure, ou à l’occasion de conférences, sauf exemplaires restant dans certaines librairies. www.facebook.com/adoptersafamille

 

 

Claire Sibille, Juste un (très) mauvais moment à passer, nouvelle édition prévue en 2021. Recueil de nouvelles noires sur les psychotraumatismes accompagnées de ressources pour les familles, les thérapeutes, les éducateurs, les adolescents.

 

 

 

 

 

 

 

 

[1] Je travaille, quant à moi, en EMDR, analyse psycho-organique et art-thérapie mais la priorité est la qualité de la relation entre le thérapeute et la famille accompagnée, ce que l’on nomme l’alliance thérapeutique, le sentiment d’être entendu, respecté sans jugement et considéré en parité. Et contrairement à ce que pourrait faire croire un certain discours banalisant ces compétences, c'est très loin d'être simple !

Une famille ... multicolore !

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