Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

QUAND LE GROUPE DEVIENT TOXIQUE

par Marie-José Sibille

publié dans Le métier de Psychothérapeute

Il m'a semblé utile de publier un article que je remets à jour régulièrement sur les phénomènes de groupe dans les champs de la psychothérapie et de la formation car je suis à quelques semaines d'animer un nouveau stage .

(mises à jour importantes avril 18 et inscriptions encore possibles pour deux personnes : http://www.sibillemariejose.com/2017/12/stage-l-enfant-interieur-source-et-ressource.html). 

Une version antérieure de cet article a été publiée dans un excellent ouvrage collectif sur les phénomènes de bouc émissaire(http://www.ho-editions.com/productdisplay/boucs-émissaires), sous le titre "Quand le groupe fait mal". Je l'ai à nouveau remanié et retravaillé, malheureusement encore inspiré.e par des situations plus ou moins pénibles rencontrées ici et là, mais aussi dans l'optique prioritaire de préparer les participant.es à mes propres groupes, qu'ils soient de psychothérapie, de formation ou d'intégration clinique (supervision et régulation). Ainsi ceux et celles qui ont lu le livre peuvent relire cet article sans problème.

C'est un long article destiné en priorité aux professionnel.les de la relation d'aide mais aussi à tous les participant.es des groupes, avec l'idée de faire évoluer les relations vers des approches beaucoup plus bienveillantes des uns envers les autres. UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE. C'est aussi pour cela que je partage après l'article la chaîne You Tube "Et tout le monde s'en fout", une petite merveille de créativité et de résilience sociale que je soutiens à fond. Je vous mets l'épisode sur la bienveillance, 4mn30s de temps qui ne seront pas perdus. A voir et revoir, ça va très vite, ...

Si je me permets d'aborder ce sujet c'est que comme tous les autres, avant d'avoir pensé et ressentis ces phénomènes, je les ai vécus. Je n'ai pas encore âge de publier mon autobiographie (prévue pour l'année de mes 99 ans), mais je tiens à le dire, CETTE HISTOIRE EST INSPIREE DE FAITS REELS ... 

Je ne suis pas moins ravie de continuer le travail de groupe que je vis vraiment comme un incontournable du développement (durable !) de la personne, et je vous donne RV très bientôt dans un de ceux, très différents d'ailleurs, que j'anime cette année.

QUAND LE GROUPE DEVIENT TOXIQUE

 

Le mot groupe vient de l’italien « grupo » qui signifie « nœud ». Sac de nœuds, nœud de vipères ?

En tant que psychothérapeutes, nous sommes sensibles à la violence secrète qui règne dans les familles, au harcèlement moral dans l’entreprise ou l’école, à l’endoctrinement des mouvements politiques ou religieux ainsi qu’à la violence institutionnelle.

Qu’en est-il dans les groupes que nous animons ? 

Des formateurs ou des psychothérapeutes réputé.es refusent de faire face aux conflits et aux phénomènes de boucs émissaires dans leurs groupes, quand ils n’usent et abusent pas de leur pouvoir à différents niveaux dont celui de la sexualité.  Leur argument défensif est toujours pervers, c’est-à-dire inversé : la violence exprimée est due au « transfert », c’est à dire, selon l’usage abusif et simplificateur de ce terme, à ce que des participants mal dégrossis de leurs problématiques infantiles amènent dans la relation. Pour les abus ils ont été séduits, ou convaincus d’accepter s’il s’agit de dons. Ainsi la même personne reconnue comme victime de sa famille ou de son entreprise devient dans ces groupes une personne aveuglée par le transfert. Les mêmes situations que nous identifions comme de l’abus de pouvoir, de l’emprise, ou de l’escroquerie dans d’autres milieux, nous les nommons ici transfert négatif ou consentement éclairé. Il y aura toujours des situations où ce sera le cas, et où le psychothérapeute est en prise avec un.e patient.e dont il n’a pas su anticiper la problématique. Mais ce n’est pas le cas le plus fréquent.

En ce qui concerne les groupes, ce sera le rôle du diable, du traître, de celui qui part, que de parler des ombres. C’est-à-dire le rôle du bouc émissaire, « émissaire » signifiant « chargé d’une mission secrète », non évidente, non visible. Jeté du groupe ou le quittant de son plein gré mais dans la tension, il emporte avec lui tous les conflits non résolus, les questions relationnelles restées sans réponse acceptable, pour maintenir la cohésion mais aussi l’immobilisme du groupe. Pour aggraver la situation, le bouc émissaire partira le plus souvent avec le sentiment de sa propre faute et de son indignité, même s’il manifeste de la colère et de la révolte. 

Il prendra avec lui la culpabilité, cette plaie de l’innocence. 

Car pour que sa mission réussisse, il faut que le reste du groupe pense vraiment qu’il est « le mauvais », celui qui a péché, celui que l’on doit exclure.

Il existe dans les milieux qui sont les nôtres une tyrannie du bon groupe, une illusion du « bon lien » particulièrement tenaces. Il est difficile, parfois interdit, d’en nommer les effets destructeurs. Combien de fois ai-je entendu la phrase « mais nous sommes bienveillants, ou empathiques, ou chaleureux par définition puisque psychothérapeutes ».  Est-ce de la part de ces collègues un abus lié au déni, un oubli de son propre parcours de thérapie et de formation, une défaillance de supervision et de thérapie personnelle ? Ou juste une façon naturelle de se protéger justement … dans un groupe ? Je ne sais. Mais que deviennent dans ces discours les pulsions agressives du psychothérapeute ou du formateur ?  Ses points aveugles ? Ses parties dissociées ? Dans un autre style plus évitant, j’ai entendu des formateurs renommés interdire la gestion des conflits dans leurs groupes, disant que la seule chose importante est l’enseignement transmis ? Comment cela peut-il être efficient ? 

Parler de la non-violence à couteaux tirés est un biais très classique de notre société rationaliste, celle où « en théorie » tout va bien … On trouve ce clivage très fréquemment dans notre champ d’action. Or les groupes que nous animons, de formation comme de thérapie, sont aussi un espace de régression. Où la bienveillance et l’empathie sont loin d’être le fonctionnement de base malgré la théorie et souvent les bonnes intentions. 

Cette régression peut être temporelle, nous revivons alors des états, des souffrances, des traumatismes du passé qui se réactualisent. Elle peut être aussi structurelle, nous nous retrouvons par exemple sur les bancs de l’école pour apprendre à « penser comme », et franchir tous les barreaux d’une échelle mise en place par d’autres. 

L’environnement groupal interagit avec la personne en rejouant les parties les plus obscures de son histoire, avec l’intention consciente ou non d’être résolus, « résiliés » dans le double sens inspirant du mot.  Si le groupe rejoue les blessures de la personne sans transformation, il n’y aura pas évolution mais retraumatisation.

Les phénomènes brutaux et archaïques pouvant surgir dans la dynamique de groupe exigent une grande maturité de la part de l’animateur ou du formateur. Sinon le groupe fait mal, sans même la justification a posteriori de la résilience ou de l’apprentissage.

La violence la plus fréquente que nous trouvons dans les groupes qui nous concernent est la violence des mots. Elle est terrible. Il y a les mots qui fâchent. Il y a les mots qui enferment - par exemple dans une interprétation, ou dans un récit « sur l’autre ». Et il y a ceux qui veulent tuer en niant à l’autre le droit de s’exprimer. Ils viennent souvent de membres du groupe entre eux, parfois de l’animateur, parfois de l’ensemble du groupe contre une personne isolée, quand le « Nous », qui se voudrait plus différencié que le « On », nie tout autant le « Je » et le « Tu ».  Si ces violences ne sont pas traitées dans l’instant, dans l’ici et maintenant de la relation, sans faire immédiatement référence au transfert ou au passé, elles peuvent provoquer chez la personne de véritables symptômes post-traumatiques. 

C’est alors le « Nous » qui noue, qui nuit, qui noie.

Bourreaux, victimes, dans ce type de situations, ce qui « frappe » c’est l’absence du tiers, le tiers exclu : l'absence du tiers animant le groupe, ou du tiers venant du groupe. 

Le tiers, c’est le témoin indispensable qui empêche les dérives.

Le tiers s'inclut dans le groupe grâce à l’apprentissage difficile d’une communication sans violences et une écoute sans jugement. 

Mais il se développe aussi par l’autorisation de la parole interne sur le fonctionnement du groupe. 

Le type de groupe que nous animons combine des effets réparateurs autant que des côtés potentiellement destructeurs. Ces groupes sont, de fait, des systèmes initiatiques à différents niveaux. Je définirai succinctement ici l’initiation comme étant un changement profond et irréversible de la conscience devant passer par des phases de régression et d’autres de progression, voire de transgression. Toute initiation contient une forme de souffrance. Les initiations naturelles que sont la puberté, la maternité ou le vieillissement, sans même parler de la naissance et de la mort, nous le montrent. Cette souffrance est utile car à petites doses elle va permettre le saut qualitatif de la conscience. Mais la souffrance n’est justement pas la violence. Les formateurs, les psychothérapeutes, les anciens, ceux qui sont déjà passés par là, sont supposés soutenir celui qui traverse l’épreuve avec empathie.

Sinon le bizutage remplace l’accueil de l’autre, la violence dogmatique et l’élitisme cloisonné remplacent la formation, la retraumatisation remplace la psychothérapie.

Le développement de ce témoin intérieur au groupe, de ce tiers inclus, est encore très rare, ou source de nombreux conflits et incompréhensions.

Pourtant c’est à cette condition, c’est à ce niveau de maturité relationnelle, que les groupes que nous animons et auxquels nous participons pourront continuer à être de véritables lieux de régénération et de transformation du lien social. Et là je ne parle pas simplement au bénéfice de l’individu, mais aussi des instances collectives auxquelles il participe, de sa vie de citoyen.

C’est grâce à ce type de travail que dans le passé la supervision, la régulation d’équipes et l’analyse de pratiques ont fait leur apparition dans les institutions parfois même les plus fermées comme l’Éducation Nationale ou les services sociaux. C’est grâce à cette culture de la psychothérapie que les groupes de parole se sont développés un peu partout. Quelles transformations cette culture pourrait alors continuer d’amener dans la société si nous effectuons cette remise en question ?

Les groupes de psychothérapie en particulier sont féconds car ils nous relient aux sources du lien social. Ils nous parlent moins de la famille que de la Tribu, avec ses forces archaïques et ressourçantes reliant la profondeur du corps vivant et vibrant d’émotions au symbolique contenant le langage. Le groupe est alors cette tribu cannibale, meurtrière et incestueuse où nous transgressons allègrement tous les tabous. Mais cela doit rester virtuel, comme dans un jeu vidéo ! Ce type de groupe est souvent comparé à une matrice. Il en a la puissance vitale. Il est aussi un amplificateur des sensations, des émotions, des pensées, un tam-tam géant qui fait entrer en résonance non pas des percussions mais des têtes, des cœurs et des corps. Il doit pouvoir être aussi ce lieu de pensée collective et de développement d’une communication sans violence et sans guerre, ce lieu de transmission d’une mémoire qui permet la transformation.

A m’entendre parler ainsi de tam-tams et de tribus, vous devez penser que mes ancêtres vivaient dans quelque lointaine Afrique.

Vous avez tout à fait raison.

Les vôtres aussi d’ailleurs.

Voir les commentaires

La loi des séries

par Marie-José Sibille

publié dans Cette société - c'est la notre !

La loi des séries

 

Mon père avait cinq ans dans les années 40 quand il hurlait de terreur au cinéma en croyant que Pinnochio s’était fait avaler pour de bon par la baleine. Il nous faisait beaucoup rire en mimant la scène, bien en contact avec son enfant intérieur. Il nous décrivait aussi comment, à la sortie des premières, le public attendait les méchants pour les insulter. Ce n’était pas facile de jouer la baleine à l’époque. Le risque était grand de se faire lyncher par une foule en colère.

Et jurez-moi droit dans les yeux que vous n’avez jamais confondu le méchant et l’acteur qui le joue dans une même colère ?

Moi je n’y arrive pas.

Cet « effet de réel » comme le nomment les sociologues existe depuis le théâtre de l'Antiquité, en passant par les feuilletons publiés dans les journaux auxquels se sont exercé des écrivains aussi renommés que Victor Hugo, Zola ou Balzac.

Il atteint un sommet avec une partie des séries modernes, qui loin des productions juste distrayantes dont une certaine télévision est le vecteur addictif, proposent de vraies réflexions de société et engendrent des mutations, par exemple dans la perception des minorités numériques comme les homosexuels ou des minorités psycho-sociales comme les femmes, les noirs, ou conjuguant les deux comme les femmes noires lesbiennes. Cette multi-unité de l’humanité est le thème par exemple de « Sense 8 », série malheureusement abandonnée à la première saison.

Même des séries sans prétention comme « Wanted », une sorte de Thelma et Louise actuel, permet de parler des femmes autrement et de promouvoir l’amitié féminine, tout en abordant sans en avoir l’air le problème du pouvoir trop souvent aux mains de sociopathes dans les grandes multinationales.

Ce phénomène des séries modifiant profondément la perception du réel et contribuant à l’éducation psychosociale et émotionnelle de générations entières pourrait avoir commencé à la fin des années 70. Je me rappelle mes traumatismes émotionnels en visionnant « Racines », et « Holocauste », dont doivent se souvenir certain.es d’entre vous. « Racines » a tellement marqué les esprits en ce qui concerne le racisme et l’esclavage que toute une génération a pu s’appuyer dessus pour ouvrir son esprit et son cœur, ou pour trouver des arguments et un moteur émotionnel à son combat. Ils l’ont ressortie d’ailleurs récemment suite aux problèmes raciaux que connaît l’Amérique. En Afrique contemporaine, la série « C’est la vie », je ne la mets pas en gras car je ne l’ai pas vue, permet d’aborder à travers le quotidien des familles des sujets aussi importants que la santé, la place de la femme, le viol ou l’excision.

Cela faisait des mois que je n’avais pas eu la disponibilité pour plonger dans une série, mon système empathique faisant que je ne peux pas les regarder uniquement comme loisir. Celles que je cite ici sont donc étalées sur deux années de visionnage, précision au cas où vous seriez accro à « ce qui vient juste de sortir ».

Je ne parlerais pas des impacts négatifs de certaines séries centrées sur la consommation, le look unique et l’éthique consumériste, impactant en particulier les publics jeunes ou culturellement défavorisés. Car on est d’accord que 95% des séries même anglaises, souvent les plus subtiles, même diffusées par des canaux privés ou par Arte, restent des kilomètres d’images inutiles chargées de vous vendre à travers des émotions bas de gamme des produits chers et des looks normalisés, ou dans l’autre extrême des leçons de morale tellement ennuyeuses que l’on s’endort en cinq minutes. Mais l’impact social positif des 5% restantes, de très grande qualité cinématographique et humaine, est indéniable. Leurs personnages, beaucoup plus authentiques dans leurs émotions, leurs épreuves de vie et leur fragilité, permettent une bien meilleure identification du public.

Qui aurait pu imaginer par exemple il y a encore quelques années une procureure femme, noire, régulièrement et massivement alcoolisée et sexuellement débridée suite à un syndrome post-traumatique comme l’est une des héroïnes de l’incontournable série « Seven seconds » ?  Il y a quelques années, ce thème de la mort d’un adolescent noir en Amérique aurait été traité à travers une icône pure et intouchable, censé.e donner plus de crédit à un discours antiraciste. Et du coup totalement non crédible, car le rôle de la vierge Marie, c’est de rester dans le ciel et de nous prendre émotionnellement en charge sans trop de remise en question de notre part.

Impossible d’ignorer aujourd’hui « Black mirror » pour réfléchir sur l’impact potentiellement terrible des nouvelles technologies. Cette série dont chaque épisode est indépendant décrit une des dérives possibles de la société numérique. Impressionnant voire traumatisant …

Impossible quand on s’occupe d’ados ou qu’on en a à la maison de ne pas regarder « Thirteen reasons why » sur le suicide d’une jeune fille poussée à bout par le harcèlement de ses pair.es et l’abandon des adultes.

Impossible de ne pas réfléchir sur le drame des migrants avec la série en quatre épisodes coups de poings « Collatéral », aux actrices juste exceptionnelles.

Et pour un sujet qui m’est cher, la culture de la psychothérapie : comment sortir enfin de la psychanalyse à la Woody Allen ou de l’entretien face à face avec un docteur supposé bienveillant qui vous inonde de conseils ? C’est très difficile, et de nombreuses séries même bonnes n’arrivent pas encore à dépasser ces clichés insupportables. Mais quand même. Si, fan des supers héros et héroïnes comme je le suis, vous regardez la deuxième saison de « Jessica Jones », vous la verrez, entre deux litres de whisky, deux décharges sexuelles foireuses, et deux tentatives pour sauver le monde, participer à un groupe de gestion de la colère. Et là oui, oui, elle peut utiliser son corps, se mettre debout, lancer une balle en sortant ses tripes, s’autoriser les abréactions sans donner le pouvoir et le contrôle à un psy, tout en étant soutenue par la présence des autres… Bref. Enfin. Les thérapies psychocorporelles et d’expression émotionnelle, celles qui ne se contentent pas de « parler sur » les émotions mais autorisent et utilisent les abréactions, arrivent dans les séries. Encore réservées aux alcooliques et aux personnes violentes, elles vont peut-être finir par sortir de la contreculture où elles se réfugient pour l’instant dans le monde civilisé. Car les sauvages, eux, ont gardé ces savoirs…

Toujours dans le champ de la psychothérapie, ces personnages, beaucoup de femmes, mettent en évidence l’approche centrée sur le psycho-traumatisme et la résilience, sur l’événement que j’ai subi plutôt que sur la supposée maladie psychique dont je souffre. Vous voyez la différence entre ETRE borderline, névrosé ou psychotique, et AVOIR subi un viol, un inceste, une guerre ou tout autre traumatisme ? Ponctuel ou dans toute la durée d’une enfance toxique ? Tout d’un coup le même symptôme, par exemple l’alcoolisation massive ou la multiplication des partenaires sexuels, devient un signe de la souffrance dont il faut prendre soin, de la blessure qui a été subie, et non l’objet de jugements moraux qui mettent la victime en position de coupable.

C’est peut-être pour cela qu’il y a plus de personnages féminins qui incarnent cette nouvelle approche, les femmes subissant plus ce phénomène d’inversion perverse, et ce depuis les hystériques de Charcot et les femmes massivement lobotomisées du milieu du siècle dernier.

Mais je m’égare.

Pour notre cerveau, voir une action se produire est aussi impactant que de la vivre. Et ce à condition de laisser la place à notre empathie affective, de ne pas immédiatement éviter les émotions fortes, les résonnances, les remises en question que provoquent ces séries.

Alors je vous laisse, je dois aller aider Pinnochio à sortir entier du ventre de la baleine.

C’est urgent.

La loi des séries
La loi des séries

Voir les commentaires