FIN DU TROISIÈME JOUR DE JEUNE
FIN DU TROISIEME JOUR DE JEÛNE
Ce matin, juste avant de me réveiller, je rêve que j'amène mon ado de fils manger un énorme sandwitch au kebab ... C'est bizarre de rêver de ce genre de nourriture que je ne mange plus depuis longtemps, mais qui m'ont en leur temps procuré du plaisir. J'aurais plus penser rêver de gastronomie japonaise ou d'un plateau de fruits de mer. Apparement mon corps m'envoie des messages de nourritures plus roboratives et archaïques pour essayer de faire craquer, non pas l'adulte que je suis, mais l'ado que j'étais, nettement plus fragile et réceptive à la tentation!
Comment je me sens? Fatiguée mais bien. Le jeûne hydrique total est le plus dfficile, j'aurais pu choisir, je le dis pour ceux à qui il fait peur, les jeûnes partiels que sont les jeûnes aux jus de fruits et légumes dit "Buchinger" du nom du médecin allemand qui l'a mis en place. Ou encore la mono-diète, un fruit ou du riz complet. Mais ces expériences, tout à fait importantes et utiles, sont différentes pour moi, en particulier au niveau du rapport au vide. Or c'est ce vide que j'avais envie d'expérimenter, autrement que par la méditation ou d'autres expériences, comme le pèlerinage, dont je parlerais bientôt. Ce vide du jeûne hydrique me permet entre autres de m'interroger sur ce qui me nourrit à part la nourriture. Et c'est un bonheur, qui nourrit la confiance en soi, que de découvrir tout ce qui est important pour soi en dehors de cette dépendance physique mais aussi tellement affective et mentale aussi que représente la nourriture.