IL EST TEMPS DE JEÛNER !
IL EST TEMPS DE JEÛNER !
J’ai la carotte ! Ou la pêche, bien que pas de saison ...
Mais surtout pas la frite !
C’est le genre d’humour subtil qui animait notre groupe de jeûne lors de la reprise alimentaire.
Comme souvent au moment du Carême, j’ai ressenti à nouveau le besoin non seulement de jeûner, mais comme parfois de jeûner en groupe pour me remotiver, partager de nouvelles expériences et acquérir de nouvelles compétences, même si c’est pour l’instant toujours au même endroit.
J’en ai profité pour terminer mon livre :
LE JEÛNE, UNE THERAPIE DES EMOTIONS
Fruit de 4 ans de travail, d’étude et de réflexion, j’y ai surtout développé les aspects en lien avec ma profession de psychothérapeute, ainsi que mon expérience personnelle.
La sortie officielle est prévue le 21 mars, le jour du Printemps, normal pour ce grand nettoyage physique, émotionnel et mental qu’est le jeûne.
Je vous en informerai ici même avec tous les liens nécessaires.
En attendant, je vous livre quelques réflexions en avant-première.
Vous râlez, reprochez, ronchonnez, vous vous auto-apitoyez ...
Vous vous sentez fatiguée en permanence - le poids de la fatigue est bien réel - ou triste, angoissé.e ?
Il est temps de jeûner.
Le cloaque de notre colon non purgé – des déchets de plus de vingt ans s’agrippent à ses parois - se transforme naturellement en cloaque émotionnel et mental, c’est ce que nous découvrons de plus en plus en étudiant le microbiote intestinal et ses liens avec les émotions.
Il est temps de jeûner.
Vous verrez ce qui reste après, ce qui ressort grâce au vide du ventre et qui nécessitera d’être résolu autrement.
En attendant ...
Il est temps de jeûner.
Évidemment nous connaissons tous de ces vieillards vivant jusqu’à plus d’âge, confits dans la graisse et le sucre, goudronnés dans le tabac, conservés dans l'alcool.
Mais peut-être ne faites-vous pas partie de ces – heureux ? – élus ? Alors ...
Il est temps de jeûner.
Si vous décidez de jeûner et que vous partagez cette décision avec votre entourage, vous aurez peut-être droit à tous les lieux communs que vous avez peut-être vous-mêmes véhiculé un jour, car garder sa liberté de penser et de vivre est souvent un marathon quotidien.
Vous entendrez parler des risques physiques et psychologiques, et, si vous jeûnez en groupe au moins pour vous lancer dans l’aventure, vous entendrez les mots d’emprise, de manipulation, de sectarisme ... Vous aurez aussi des citations d’experts et de grands docteurs, qui la plupart du temps n’ont pas jeûné et à qui on ne le demande pas !
Un peu comme pour la loi 2009 sur la psychothérapie (je ne peux pas m’en empêcher) où on ne demande pas aux praticiens d’avoir expérimenté sur eux-mêmes les pratiques relationnelles, mentales et émotionnelles étudiées dans des livres et des cours magistraux.
Vous pouvez toujours répondre que vos experts à vous s’appellent Moïse, Jésus et Gandhi qui ont jeûné 40 jours, alors le docteur ou l’expert en nutrition ...
Vous pouvez aussi rappeler que les risques de la médecine moderne quand elle devient consumériste, aveugle et dogmatique envahissent les hôpitaux et les cimetières, bien malheureusement.
Le parcours émotionnel du jeûne est tout à fait représentatif de tous les processus de transformation dont le premier a été étudié avec les étapes du deuil par Elisabeth Kubler Ross. Il y a des variantes selon l’objectif.
Dans le jeûne, surtout les premières fois, j’ai pu identifier chez moi et chez beaucoup d’autres :
- La peur, l’angoisse ou l’anxiété. La peur du manque.
- La frustration qui entraîne de la colère ou de l’irritabilité.
- Le remords, le sentiment de se faire du mal, d’avoir fait le mauvais choix, le désir de tout arrêter, surtout si l’on souffre pas mal ce qui a été mon cas la première fois.
- La solitude et l’ennui. Le sentiment du vide. Cela je ne l’ai pas vécu personnellement, ou de manière tellement courte que j’ai juste eu le temps de l’identifier pour le reconnaître autour de moi dans les groupes.
- La tristesse et l’abattement, souvent associés à la fatigue.
C’est pour cela que la ou les premières fois, il peut être bien d’être soutenu dans un groupe.
Puis viendront, au bout de cinq jours de jeûne complet au minimum :
- L’acceptation, le calme, la paix intérieure, l’état méditatif continu.
- La cascade de joie, l’énergie vitale renouvelée, la créativité. Le sentiment d’être en lien qui est l’objectif premier de la joie.
- La gratitude pour ce corps qui nous a si bien servi jusqu’ici, gratitude pour les liens intimes et les cadeaux de la vie, gratitude envers la nature d’être aussi généreuse et tolérante. Mais gratitude aussi pour les traumatismes, les violences, les deuils, toutes ces épreuves qui nous ont fait grandir. Sans ombre pas de lumière.
- La conscience du prix de chaque seconde de vie. No past, No future.
Ici et Maintenant, c’est le lieu du vivant.
Le centre où je jeûne. Aucune action dans leur entreprise, mais un classique système de parrainage qui nous vaut une réduction si vous passez par moi. Mon style est plus thalasso que rando ! Je m'y sens libre et bien accompagnée.