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ATELIER BENEVOLE D'ECRITURE RESILIENTE

par Claire Sibille

publié dans STAGE

ATELIER BÉNÉVOLE D'ÉCRITURE RÉSILIENTE

 

Vous souffrez de l’état du monde ...

L’ÉCRITURE RÉSILIENTE :

Prendre soin de soi, être acteur, créer, partager.

Changeons le monde … en commençant par nous !

 

Atelier en visio de 4h (en deux séances de 2h)

De l’écoanxiété à l’écorésilience

Atelier d’écriture créé et animé bénévolement par :

Claire SIBILLE, écrivaine et psychothérapeute.

 

Aujourd’hui je vous parle d’écriture thérapeutique, militante, résiliente.

Face à l'état de l'humanité et de la planète, nous pouvons nous sentir impuissants. Et face à l'impuissance, nous sentir déprimés ou en rage, deux émotions utiles en tant que signaux, mais inefficaces pour transformer la situation.

L’écriture est une clé qui ouvre des portes fermées, des portes vers des ailleurs souhaitables.

Pourquoi je ne parle pas seulement d’écriture thérapeutique ?

Thérapeutique, l’écriture l’est, en ce qu’elle prend soin de vous. Mais le thérapeutique reste dans l’intime, et cela reste une limite de beaucoup d’approches « psys » de ne pas comprendre ou vouloir entendre la violence systémique, non seulement familiale mais aussi sociétale, dans laquelle s’inscrit une victime. La victime coupable, dans le cadre de l’écologie, c’est par exemple l’accent mis sur les « petits gestes ». Vous allez passer une nuit blanche car vous prenez l’avion pour aller voir votre grand-mère, pendant que les gouvernants continuent à promouvoir une croissance exponentielle et suicidaire pour la planète et l’humanité.

La notion de militance permet d’intégrer cette violence systémique, et transforme l’écriture en « arme de combat ». Le beau texte « J’accuse » de Zola, a dû avant tout lui faire du bien, mais a eu aussi un impact réel sur les mentalités.

Parler de résilience ajoute la foi dans le fait que l’écriture est un outil de transformation du monde. De notre monde intime bien sûr, mais aussi du monde autour de nous, car l’intime est aussi politique, comme le montre l’impact actuel des témoignages contre les violences faites aux femmes et aux enfants.

Que ce serait-il passé sans les écrivains, les journalistes, les essayistes, les romanciers…

Dans ma vie, l'écriture a été une clé permanente de créativité, d'épanouissement, de résilience, parfois même de survie.

Écrire vous fera du bien, vous aidera à vous réinventer, à transformer les émotions difficiles, mais utiles, que vous ressentez face à l’urgence climatique et à la disparition de la biodiversité en force de résilience et d’action. L'écriture est UNE PROTECTION contre la toxicité du monde, une manière de mettre en œuvre la totalité de notre être, de créer mais aussi de partager.

Il va s’agir de retrouver les ressources créatives de votre enfant intérieur dont toutes les capacités sont mobilisées vers la vie, la croissance, la découverte. Grâce à ces ressources, et à la magie de l’écriture, vous pourrez affronter différemment l'écoanxiété légitime.

Nous ouvrirons avec bienveillance et confiance cette boîte de Pandore, dans un cadre prévu pour être totalement sécure, et nous verrons se déposer les mots qui soignent, qui ouvrent un avenir en mouvement, différent.

EN PRATIQUE

Répondre par retour (voir formulaire de contact sur le blog), car le nombre de places disponibles est strictement limité à 6 personnes.

Je réponds dans la journée par courriel sur votre boîte mail.

Comme il y a une petite préparation, le dernier délai est fixé au 3 décembre.

Vous recevrez par courriel les éléments à préparer dès votre inscription.

Nouvelles Dates (Deuxième et dernière possibilité) :

12 et 19 janvier 2024, de 18h à 20h

Participation aux frais : 30 euros

 

Remarque IMPORTANTE : la participation aux frais demandée pour cet atelier est exceptionnelle et ne correspond en aucun cas aux honoraires d’un atelier d’écriture thérapeutique, que j’anime par ailleurs ainsi que d’autres collègues. L’objectif est bénévole (aucun bénéfice) et résilient, dans l’esprit de solidarité qui devrait nous animer à l’approche du solstice d’hiver. Les douze inscrits recevront à domicile un exemplaire du recueil « Protégeons le Vivant », un bel exemple d’écriture résiliente, qui comporte entre autres textes, bd, illustrations, poèmes, une nouvelle de Jean-Baptiste Andrea, Prix Goncourt 2023, « Le Taureau blanc ».

Un bel exemple d'écriture résiliente, le SLAM illustré de FANNY PIERROT dans le recueil "PROTÉGEONS LE VIVANT"

Un bel exemple d'écriture résiliente, le SLAM illustré de FANNY PIERROT dans le recueil "PROTÉGEONS LE VIVANT"

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Pour que l'amour ne soit pas une guerre de plus !

par Claire Sibille

publié dans La psychothérapie - de quoi ça parle , Cette société - c'est la notre ! , Des livres profonds ... comme une psychothérapie !

Faisons l'amour, pas la guerre ?
Sexe et adolescence : marées hautes et tsunamis ...

Vendredi, à la librairie L'Escapade, nous avons échangé autour de la sexualité des ados.
Quels que soient les milieux et les classes sociales où nous intervenons en tant que psys, éducateurs ou travailleurs sociaux, il semblerait que les hormones, l'ignorance sexuelle, les réseaux sociaux et la violence masculiniste n'aient pas de frontières. L'éducation à la sexualité, au consentement, au lien entre les émotions et le corps, à l'acceptation de la différence doit être bien plus présente dans nos relations d'adultes, et dans le soutien éducatif que nous apportons à nos enfants.

Le Patriarcat et le "masculin toxique" bousillent allègrement le vivant, le féminin, l'enfance depuis des lustres. Et oui je dis le féminin parce qu'il y a nombre de femmes qui soutiennent ce système, souvent par fragilité et impuissance, parfois par habitude, mais parfois volontairement , et il y a heureusement de plus en plus d'hommes qui essaient de s'en guérir. Et la présence d'hommes féministes ou simplement humains, peuvent faire la différence dans un milieu socio-éducatif ultra-féminisé.

Mais c'est long, bien trop long pour les victimes, et peut-être pour la nature et l'humanité. Il faut se battre comme on peut, chacun.e dans son domaine de créativité. Le récent débat sur l'écriture inclusive que j'ai relayé dans ce blog est un bon exemple de la haine que peut susciter encore toute tentative de réflexion sur un objet de pouvoir patriarcal, en l'occurrence la langue française. J'ai été souvent estomaquée par cette haine venant parfois de psys, universitaires et autres « penseur.es ».
Dans mon travail de psy indépendante, j'ai accompagné des victimes d'incestes, de viols, toutes sortes de viols, conjugaux, entre adultes, entre beaucoup d'adultes, d'adultes sur ados ou enfants, d'ados sur ados ou enfants, d'abus sexuels, de violences homophobes, de harcèlement. Je me concentre ici sur l'adolescence.

Combien de jeune filles, tombées dans le piège de se croire amoureuses, se retrouvent nues sur les réseaux sociaux de leur « crush » ?
Combien se font traiter de p...s non seulement par des copains frustrés mais aussi par des rivales qui n'ont pas encore choisi la sororité comme arme de combat?
Combien se font agresser par un autre ado, cousin, fils d'un ami, dans une fête de famille supposée sécure?
Combien n'arrivent pas à faire reconnaître par la justice les viols incestueux à répétition dont elles ont été victimes, parce que « c'est trop tard pour trouver des traces » ?
J'ai rencontré quelques victimes masculines, mais, à l'exception de deux mères incestueuses, l'agresseur était toujours un homme.

J'arrête là ?
N'oublions pas les autres, les timides, les impuissants, celles et ceux à qui ça fait peur le sexe, celles et ceux qui ne savent pas si ça va leur arriver un jour, et s'ils sont normaux.les, parce qu'ils n'ont pas encore "pecho une meuf", un "keum", à 12, 14 ou 18 ans.
Et si je sors de l'héteronorme, je n'en finis plus.
Ça déborde. Comme les chiffres qui nous assaillent tous les jours mais qu'il faut répéter, Journée internationale des droits de l'enfant, journée de la lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants, rapport de la CIVISE sur l'inceste, les chiffres sont effarants et montrent, parmi d'autres actualités, à quel point notre humanité va mal.J'ai voulu rendre compte de ces expériences dans le recueil que j'ai écrit autour de toutes ces situations, « Juste un (très) mauvais moment à passer ».
Car il faut continuer à parler, écrire, faire lire autour de ces thèmes, et plus largement autour de la violence systémique engendrée par le patriarcat. On en voit la destructivité galopante, du berceau jusqu'à la tombe, qui vient bien vite pour certains. Elle détruit aussi bien l'humanité que la Nature.
On ne peut pas faire grand chose face à l'état du monde, mais il faut le faire.
Là où l'on peut.
C'est possible.

Alors témoignons, écrivons, marchons ensemble, c'est déjà ça. C'est essentiel pour prendre le virage serré, non pas qui nous attend, mais dans lequel nous sommes déjà !

Je vous partage ci-après quelques questionnements qui nous ont animés lors de la soirée de vendredi dernier, quelques images réjouissantes aussi, de partage et d'échanges. Et très vite, je reviens vers vous avec des réflexions sur l'écriture résiliente, et deux projets d'ateliers, un bénévole et accessible à tout le monde, l'autre plus thérapeutique et approfondi.

 

Faisons que l'amour ne soit pas une guerre de plus.

 

Pour que l'amour ne soit pas une guerre de plus !

Je vous partage ci-après quelques questionnements qui nous ont animés lors de la soirée de vendredi dernier, quelques images réjouissantes aussi, de partage et d'échanges.

Et très vite, je reviens vers vous avec des réflexions sur l'écriture résiliente, et deux projets d'ateliers, un bénévole et accessible à tout le monde, l'autre plus thérapeutique et approfondi.

Un diaporama sur la soirée de dédicaces et les questions abordées.
Un diaporama sur la soirée de dédicaces et les questions abordées.
Un diaporama sur la soirée de dédicaces et les questions abordées.
Un diaporama sur la soirée de dédicaces et les questions abordées.
Un diaporama sur la soirée de dédicaces et les questions abordées.
Un diaporama sur la soirée de dédicaces et les questions abordées.

Un diaporama sur la soirée de dédicaces et les questions abordées.

Disponible à l'Escapade, à l'Escampette, et partout en ligne.

Disponible à l'Escapade, à l'Escampette, et partout en ligne.

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